Oh non je me sens à plaindre ou coupable
Je me plains d’être seul à devoir déprimer
Mais est-ce véritablement moi le dépositaire ?
Ah non c’est bien ces affreux masqués militaires
Ceux qui appellent à la sympathie du gueux
Qui essaient qu’on se sente mal pour eux
Qu’on se sente mal de dire je
Pour rentrer sagement dans leur petit jeu
La force des faibles, exploiter notre bonté
Prendre par la morale et sentiments
Pour faire mieux glisser leurs châtiments
Où l’on ne se sait pas enchaîné.
C’est une chaine bien plus fine
Celle du tu ne devrais pas, je te plains et plains-moi
Console-moi, je t’apaiserai de ces épines
Je viens de te les mettre, mais oublie, pense à moi.
Tu te rends compte je suis victime
Je suis malheureuse que te ne me suis pas au doigt
Viens donc me voir chez moi
Si tu ne le fais pas, ça serait un crime
Et puis tu me dois bien ça
Tu ne te souviens pas
Quand tu étais affamé je t’ai donné un bout de pain
Tu dois me le redonner jusqu’à ma fin.
Je suis faible, aie pitié de moi
En fait ta morale est ma maitresse
Tu ne vois pas mais je te tiens en laisse
Allez, sacrifie-toi pour moi !
Et si à un moment j’étais responsable de toi
Tu as le devoir de m’honorer
Ca serait à l’encontre des règles édictées
Allez, vends-toi pour moi !
Olala tu me fais chier
Je n’ai pas de ressources à t’accorder
Le dictateur se faisant passer pour un esclave
Déplorable comportement empli de bave.
Tes bouts de pain tu me les avais donnés
Je ne vais pas passer ma vie à te les régurgiter
Tes épines, laisse et chaines tu peux te les garder
L’usage de ma morale ne me sera pas usurpé.
Je reste souverain de mon chemin
Je reste maitre de mes actions et pensées
Je ne laisse pas ma conscience enchainée
Et je protège mon cœur des liens malsains.
Invitation au manipulatoire, 20/12/21
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