Ferme-la ! Ferme-la !
Dire la vérité n’est pas un droit
Mais je vais te dégommer pour ça
Tout ce que tu dis est faux sur toi !
Tu me dis ce que tu penses mais ce n’est pas ça !
Tu me dis ce que tu ressens mais ce n’est pas ça !
Arrête, tais-toi, je vais te dire moi ce qui est vrai sur toi
T’es un gros connard et j’aimerai que tu ne sois pas chez moi !
D’ailleurs tu sers à quoi ?
Mais crève de me dire ta vérité
Tout ce que tu dis n’est pas vrai
Mais viens là que je te claque ton minois
Mais ferme-la ! La subjectivité n’existe pas !
Ce qui vient de moi est la vérité absolue
Et toi tu oses contredire mon point de vue ?
Rien à foutre si tu ne fais qu’expliquer pourquoi tu as fait ça
Ça ne peut pas être possible ! Ça ne peut pas être possible !
Jusqu’où faudra-t-il que j’aille pour tu t’arrêtes ?
Même crier et tu continues à m’expliquer pourquoi ci pourquoi ça
Je vais te frapper jusqu’à que tu la fermes ! Voilà !
Tu peux essayer de m’esquiver j’arriverai toujours à t’attraper
Il n’y a que quand tu t’es pris des bonnes poignées que tu commences à la fermer
Bon dieu regarde ce que tu m’obliges à faire pour t’éduquer
Tout ça c’est de ta faute si c’est arrivé, il fallait arrêter de parler
Arrête de me répéter que tu as besoins d’explication pour faire ce que je te demande
Arrête de me dire que tu as besoin de preuves pour être convaincu
Que tu es con il te suffit de faire ce que je te demande
Mais arrête avec tes paroles petit trou du cul !
Je ne comprends pas. Je lui explique ma nature et mes besoins
Et à chaque fois je me reprends ses mains
Il me demande pourquoi
Et ce que je lui dis déclenche une fureur tueur de roi
Je ne peux pas dire sur moi autre chose que ce que je pense ou ressens
Ça c’est un truc où le mensonge je n’y pense pas
Pourquoi me faire payer de répondre à que tu attends?
Pourquoi poser la question si c’est pour devenir fou si ça ne te vas pas ?
Le débile c’est vraiment toi
N’empêche que j’ai peur de toi
Et quand dans une situation délicate je partage ma totale subjectivité
Je me dis que je mérite d’être assassiné
Vraiment tu fais chier
Avec tes questions qui vont me frapper
Renoncer à ma subjectivité je ne peux pas je sais
Mais si je l’exprime je crois mériter d’être tué
Bon on fait quoi ? On arrête ce merdique cinéma ?
Il reste encore le spectateur qui casse la gueule du projectionniste, cet innocent gars
Car le film projeté n’est pas celui qu’il désirait
Plutôt que partir de la salle il préfère tout casser
Bon ce spectateur avant on ne pouvait pas l’éjecter
Il était bien trop armé
Et c’était lui le principal actionnaire
Mais maintenant ce n’est plus qu’un personnage vulgaire
Et puis j’ai maintenant mon propre videur
Envers ce genre d’odieux casseurs
Allez, on le prend par le col et on l’éjecte, c’est un étranger qui n’est pas sur la liste des invités
Il y a un tri à faire sur qui on laisse nous accompagner.
Subjectivité persécutée, 24/05/22
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