La vie ou les plaisirs de la vie ?
De la vie je n’y connaissais rien
Par contre de ses plaisirs j’en avais accès à quelques-uns
Faisant que maintenant un peu trop je les choisis
Plus que choisir je m’adresse à eux plutôt qu’à la vie
J’ai défini quelques produits de la vie comme supérieur à la vie
Et ça ne le tolère pas ma chère amie
Je les tiens fermement car c’est par eux qu’à tenu ma survie
Mais les tenir fermement pervertissent ma vie
Les saints graal mis au-dessus de la vie finissent par la folie
Mais c’est pourtant ce qui m’a maintenu en vie
Comment lâcher ? Comment distinguer amie de ce qu’on y a mis ?
La vie est le tout. Ce à quoi tu t’accroches est un bout.
Tu avais froid. Ne dépassait de la porte qu’un bout de drap blanc
Il t’a réchauffé quand tu étais enfermé et t’a donné de la gaieté pendant un certain temps
Tu as dessus tiré et roulé de tous les côtés pour qu’il te profite partout
Seulement vu que c’était seulement un bout auquel tu avais accès tu as décrété que c’était l’entièreté
Que la vie c’était ça et qu’ainsi il en était et que rien d’autre tu tiendrais
Et une fois la porte ouverte tu vois le drap dans son entièreté mais tu restes accroché
Le reste tu le refuses voir tu tires et menace de le déchirer
Tu as accès à tout mais tu restes focalisé sur ce bout
Voir le reste tu le traînes même dans la boue
« Le drap ce n’est que le bout que j’ai tenu dans les mains, le reste c’est vilain »
Mais à faire ainsi je maltraite tout ce avec quoi j’ai un lien
Quand j’avais qu’un bout et enfermé très bien
Mais maintenant que je ne suis plus et que je peux moi-même enfermer ça ne va pas bien
Elle est associée à ma survie cette main fermée
Faut vraiment une confiance en la vie exacerbée
Et à ne pas considérer l’autre étendue tu risques de la massacrer
A mettre un bout clairement au-dessus de l’ensemble tu prends de grands dangers
Et si en dessous il y avait des choses essentielles dont tu continuais à te priver ?
Serais-tu prêt à piétiner communauté, respect pour ce à quoi tu continues de t’accrocher ?
Franchement je peux difficilement toucher ce à quoi je suis accroché
Je l’ai noué à mon cœur ça a été ma transfusion pendant des années
Que veux-tu on n’enlève pas tout ça d’un coup de clé
Je suis vraiment désolé je suis dans la terrible incapacité de le lâcher
J’aimerais vraiment mais c’est plus fort que moi
Pourtant à certains stades j’ai réussi bien des fois
J’ai encore beaucoup de mal pardonne-moi
Tu me vois encore comme si je te voyais criminel d’être faillible parfois
Je ne suis qu’accueil pour peu que tu t’ouvres véritablement à moi
Tu ne lâches pas car tu as peur qu’on te punira
Mais tout au contraire c’est l’ensemble du drap qui t’accueilleras
Lâcher ce n’est pas ne plus rien avoir et se faire lyncher en criant à moi
C’est lâcher pour enfin s’ouvrir et rencontrer ce qu’on n’a pas expérimenté
Lâcher le bout ne nous emmène pas au néant mais à la totalité
Et ça fait sens puisque la porte cela fait longtemps qu’elle n’est plus fermée
Mais à l’intérieur de moi elle était encore très bien fixée
Voilà fallait actualiser nos peurs avec la réalité
Ouvre tes mains et laisse-toi bercer
Le petit bout dont tu avais si peur qu’il puisse te lâcher
N’est maintenant qu’une part du grand tout disponible à t’englober.
Aucun plaisir de la vie n’est au-dessus de la vie
Mes fixations je les laisse et me remet à la vie
Je suis en bien meilleure compagnie
Qu’avec un petit bout qui n’est qu’une partie de cette chère amie.
Vision fermée de la vie, 13/02/23
Laisser un commentaire