Bélier fougueux
Bélier fougueux
Tu m’aides à bien des jeux
Force puissante
Résistance enivrante
Je me rappelle une première rencontre
Où j’avais fait ta découverte à un contre-la-montre
A la course je m’étais donné
Mais je n’avais pas non plus excellé
Ne comprenant pas échauffement et agilité
Mais c’est après la course qu’eu lieu la forte rencontre
Sur le chemin du retour j’étais surexcité
Je me mettais à sprinter sans ressentir fatigue ou difficultés
C’était vraiment magique, je découvrais une nouvelle force
Je me disais que c’était à ce moment qu’aurait dû commencer la course
Je trouvais cette découverte vraiment magique
Mais n’en était pas de même avis le public
Les deux n’étaient pas trop impressionnés
Alors que j’avais beau leur montrer les effets
Sans vrais retours
J’ai un peu arrêté de faire des tours
Mais elle est revenue après
Elle m’accompagnait dans les bagarres
Où ma volonté se trouvait en excès
Utile pour me défendre ou écraser et dominer
Puis avec les filles aussi
Mais parfois mon attirance
Ne s’exprimait que par la violence
Et c’était pas très réussi.
Et ainsi la force grandissait
Bien qu’on m’invitait plutôt à la réprimer
On me demandait de vivre les injustices soumis
Alors qu’en moi ça bouillonne et rougit
Vers 16 ans les éducateurs je n’en ai plus peur
S’ils osent encore me battre eux aussi se prendront une latte
Et alors ils ne m’ont plus mis de coup de pattes
Et quand ils m’harcelaient, des fois eux aussi ont eu très peur
Bon, une tranquillité de gagné
Mais cette énergie a du mal à communiquer
Comment j’apprends à gérer mes relations ?
Une si grande énergie va vers la répression
Soumission, sabotage ou violence
Il doit bien y avoir une autre danse ?
Je galère même s’il y a le sport
Comment et où diriger mes efforts ?
Ah et s’intensifie la pression des études
On réprime car à nouveau la grande solitude
Mais y’a le virtuel où tout balancer
Calmer les pulsions de violence et de mort qui voudraient s’exprimer
Tout ça s’intensifie jusqu’à frôler la mort ou tuer
Puis s’enclenche deux années d’apprentissage
En passant encore à côté de quelques carnages
Et enfin vraiment réussir à ouvertement l’exprimer
Il y a jouissance grisante à vivre force et virilité
Et puis aussi s’amuser à se tester
Comme plonger dans l’eau gelée
Et prendre de petits risques pour s’amuser
Mais on me dit que c’est inconsidéré
Que je suis bizarre ou perché
Alors que sans trop savoir j’essaie de rencontrer
J’essaie d’inviter cette force dans un cadre à s’exprimer
Je maintiens le cap car avec cette force rassasiée
Je découvre le potentiel d’un mental d’acier
Une réflexion affutée
Bref ça m’est joyeux et d’une belle utilité
J’entretiens une bonne relation et nourriture
Car cela m’est utile dans mes lectures
Puis diminuent besoin de réflexion
Et peu à peu j’oublie cette relation
Jusqu’à en oublier l’utilité et la mépriser
Car j’explorer une réalité psychique
Se bouscule ma relation avec le physique
Jusqu’à que de mon éveil je finisse par me réveiller
La nécessité des besoins et la force de mes désirs
Me ramenant sur ce qui s’est passé
Et c’est vrai qu’on peut en rire
Du délire mystique de se croire au-dessus de la réalité.
Puis revient en puissance le bélier
Il me propose violence et je dis non
Mais ne lui fait pas d’autres propositions
Alors il fait grève et décide de me paralyser.
Bien embêté je suis contraint de l’écouter
Et la sagesse me dit que je suis son jouet
Et oui cette force se nourrit et jouit d’actions
Oui, on jouera, c’est hors négociation
Mais je peux proposer quel jeu et ses conditions
Il y a des actions qui nous conviennent à tous les deux
Il y en a qui nourrissent
Et d’autres qui encrassent
Et il ne dira pas non s’il obtient satisfaction
J’ai la responsabilité du choix du jeu
Et à priori il sera ok avec ces décisions
C’est à la fois faciliter le lien et le challenger
Et à fond y aller et dépasser les limitations
C’est une jouissance d’action
Mais attention à ne pas le négliger et oublier de jouer
Sinon il sonnera puis viendra lui-même te détrôner.
Bélier fougueux, 20/02/22
Pensées souffretantes
Ahlala j’ai dix mille souffrances
Sauvez-moi donc de cette errance
Mais que faire de mon étrange vie ?
Quand cessera cet horrible pilori ?
Je ne vois pas que s’étend ma vie
J’oublie les dix mille plaisirs
Certes je les vis mais rapidement j’oublie
Alors que les souffrances s’accrochent au pire
Elles sont ressassées, elles persistent à hanter
Et ça ? Et ça ? Et ça ? Ça me fait déprimer
Et c’est l’amnésie totale de mes plaisirs
Ne s’ancrent que les mauvais souvenirs
Et dix milles souffrances sans plaisir ça ne pardonne pas
J’ai le devoir de mémoire d’équitablement penser
De ne pas me laisser entraîner, de ne pas me recouvrir et creuser
Voire de filtrer pensées utiles de celles au débarras.
Pensées souffretantes, 21/02/22
Plage nocturne
Où est notre connaissance intérieure ?
Elle est en nous, notre corps, notre cœur
Elle est là mais on a besoin de lui parler
Pour que la conscience se mette à fonctionner
C’est comme si l’on était au bord d’une plage nocturne
Les pieds mouillés des vagues glissant sur le sable
Et que l’on recherchait ce que la mer nous apporte
Certes pour tout le monde il fait noir, c’est l’obscurité
Mais ouvrir les yeux peut s’avérer être d’une grande utilité
Car ce que nous apporte la mer est un matériau spécial
Ce sont des gemmes sacrées
Elles ont le pouvoir de phosphorescence
Elles brillent d’un vert coloré dans le noir
Mais les trouver n’est pas non plus sans effort
Il faut regarder au bon moment
Lorsque la mer est là, on ne les voit pas
Lorsque le sable est sec, on ne les voit pas
C’est donc juste après le passage de la vague sur le sable
Cela demande donc de se mouiller et d’être concentré
Et le sable bien mouillé, il faut quand même un peu creuser pour les récupérer
Et ces pierres nous offrent connaissances et sagesse
Mais ces pierres ne peuvent nous donner de réponses sans questions
C’est à nous de poser la question permettant de révéler son potentiel
Elles sont réponses et invitations aux questions
Mais c’est bien à nous de la formuler et l’exprimer
Et cette plage n’est pas non plus sans danger
On y a placé mines et barbelés
Et des personnes essaieront de nous voler
Mais plus on a découvert de pierres
Plus facile il est d’autour y danser
Car questions et réponses nous clarifient
Les mines on sent où elles sont enterrées
Les barbelés on sait ne pas s’y accrocher
Les voleurs on sait qu’ils n’ont pas notre capacité à poser des questions
Toutes ces petites pierres on les ramasse
Jusqu’à en former un œuf lumineux
L’œuf de notre connaissance.
Plage nocturne, 22/02/22
Ressaisir
Se ressaisir, c’est s’apercevoir de sa chute
Voir son centre de gravité en train de s’écraser
Son être en train de sombrer et craquer
Et essayer d’agir sans à soi-même dire zut.
C’est avoir les pieds dans l’eau
Mais en étant sur un bateau
Et essayer de retrouver la fuite
Et puis si on n’y arrive pas au moins user de seaux assez vite
C’est essayer de ne pas sombrer avant par le désespoir
Tant que j’ai de l’air je peux essayer
Et même si s’assombrissent les voiles d’espoir
Il y a toujours du bois sur lequel s’accrocher
Des fois ce sont des tempêtes qui le font se déliter
Des fois c’est la durée qui demande à se reposer
Des fois c’est un monstre qui s’est mis à ronger
Des fois c’est le capitaine qui perd la tête, il ne sait plus où la donner
C’est entendre des petites voix nous dire
Que continuer serait inutile voire pire
Qu’autant s’allonger et périr avec le navire
C’est faire face à une perte de pouvoir qui empire
Et c’est malgré la souffrance qui l’envahit
Se tenir, droit et ferme
Malgré les larmes qui coulent sur ses joues et dans ses veines
C’est trouver une force, une seconde quand se barre la première vie
C’est aller dans ses retranchements
C’est réveiller l’énergie dormante
Tenir bon malgré les déferlantes
Car qui d’autre pour être puissant ?
Ressaisir, 22/02/22
Quoi travailler ?
Le travail manuel est ce que ça vaut la peine ?
A quoi consacrer mon temps ?
Notamment pour l’extérieur de mon dedans
Que fais-je et qui réalise les peines ?
Quand c’est moi et quand je paye un autre ?
Car si je le paye pour ça pourquoi pas pour tout ?
Est-ce que c’est seulement une question de coût ?
Est-ce pour économiser ou parce que ça pourrait m’apporter ?
Si c’est très dur, technique et risqué
D’accord pour déléguer à un dont c’est le métier
Mais si c’est inhabituel et challengeant
Mais qui demande un bon bout de mon temps
Est-ce que je le fais sachant que je pourrai payer
Et ne pas du tout m’embêter ?
Mais est-ce que je ne passerai pas à côté de plaisirs et défis ?
Car au final à quoi sert le temps de ma vie ?
On me dit mais si tu comptes le temps où à la place tu aurais travaillé
Tu aurais beaucoup plus gagné
Mais est-ce un raisonnement juste
Car dans ce cas plein d’efforts de ma vie seraient vétustes
Non ça ne me va pas ce raisonnement
Ma vie n’est pas que travail et argent
Si ça t’amuses, te semble peu risqué et réalisable
Vas-y, rigole et challenge-toi, passe à table !
Qu’importe si tu y passes un peu de temps
La vie c’est aussi prendre les devants
Peut-être ce n’est pas rentable
Mais est-ce que la joie peut rentrer dans des tables ?
Et si c’est un problème nouveau
C’est une opportunité comme quand t’avais des nouveaux lego
Joue avec ce qui arrive, même si tu en sues
Tu verras, réussir on en est rarement déçu
Et si tu n’y arrives pas ou passe par des petits trépas
Tu peux toujours aller voir l’expert parfois
Qui te sauveras et t’aideras
Et tu pourras même découvrir que ça peut être toi.
Quoi travailler, 22/02/22
Craquer vers l’ouverture
Pourquoi je n’obtiens pas ça ?
Allez quoi je ne comprends pas
Tout va bien dans ma vie
J’ai plus trop de problèmes j’ai appris
Certes tu as déjà beaucoup appris
Mais il faut que l’ignorance
Se confronte douloureusement à la souffrance
Pour découvrir ce qu’il y a à changer dans ta vie
Si je n’ai pas conscience de cela
Je ne peux pas savoir qu’il me manque
Et encore moins le prendre dans mes bras
Et je me croirais aussi intouchable qu’un tank
Ce n’est donc que lorsque le problème se pose intensément à nous
Qu’on se rend compte qu’on avait bien un trou
Des petits on peut les ignorer ou s’y complaire
Les manques étant suffisamment petits pour les taire
Et l’accumulation de petits trucs
Fait que ça craque de partout
Et m’arrive droit dans les dents
Ce manque béant
D’un coup on a beaucoup à apprendre
On a aussi toute la souffrance qui n’a fait qu’attendre
Ça peut facilement être bouleversant
Mais rappelle-toi que conscience apporte aussi changement
Tous ces petits trous on va pouvoir y faire face
Agir selon nos besoins et faire de la place
S’investir pour rencontrer sa vie
Découvrir en soi des potentiels, devenir amis.
Craquer vers l’ouverture, 23/02/22
Montée fulgureuse
Je vis une période super bonne
L’expansion se fait je sors de ma norme
L’énergie est demi-patronne
Je développe une part je dépasse mes bornes
C’est riche, voir les autres domaines sont dans la niche
C’est une période d’expérimentation concentrée
Mais voilà que se manifeste l’instabilité
Car je me dis ohlala j’espère que ça ne sera pas toujours la même liche !
Mais t’écoutes pas ? C’est TEM-PO-RAIRE
Tu fais tout péter avec tes sérieux airs
C’est l’expansion, l’augmentation
Forcément que les autres domaines sont en silence pendant cette action
Jouis plutôt de cette puissante montée
Elle ne sera pas éternelle
T’inquiètes, ont besoin de se reposer toutes les ailes
Accueille donc le flux, la flamme et le briquet
C’est une grande montée pour après mieux se stabiliser
Jouis de l’espace qui t’es donné
Et ne va pas te rendre fou
A te dire que tu devrais donner un coup de mou.
Montée fulgureuse, 24/02/22
Homme détendu
Plus on va vers l’homme
Plus on va vers la puissance physique
La tension cherchant expression
L’impulsion cherchant libération
Plus on la développe
Plus on développe capacités de résistance et d’action
D’agir, d’avancer, d’affronter, pousse les limites de notre enveloppe
La volonté de percer dans le monde avec la marque de ses réalisations
Ca pousse, pousse vers l’avant et l’expansion
Cette poussée a le potentiel du grand
Mais peut aussi devenir objet menaçant
On érige une tour axé vers toujours plus de puissance et d’élévation
Cette tour est majestueuse et imposante
Mais qui-a-t-il en son centre ?
Erigée ainsi elle est vide en son ventre
On a bâti une structure mais n’y réside aucune plante
Laissée ainsi, on a une tour d’une grande puissance extérieure
Mais morte et desséchée à l’intérieur
Il convient donc d’aussi se détendre
Ouvrir et laisser la végétation se répandre
A quoi servirait l’élévation d’un arbre
Qui refuserait de développer branches et feuilles
Pour toujours plus gravir un seuil ?
Sans souplesse et accueil, il se délabre.
Construire une puissante structure est important
Mais ce n’est pas une fin en soi, il y a aussi l’accueil grand
C’est une autre force, moins dans l’action puissance en avant
Mais qui s’appuie sur cette structure pour rendre le tout vivant.
Homme détendu, 25/02/22
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