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SOUFFRIR

Traversée de l’ancien

Pourquoi tant de souffrances ? Pourquoi maintenant ?
« Voici un bout de la souffrance que tu n’as pas ressenti avant. »
Tout ça ? Encore maintenant ? Ça me parait être tellement voire dément
« Et tu peux même remercier les évènements d’en ce moment

Ces actuelles souffrances et difficultés, dessus tes souffrances sont ravivées
Ravivées pas juste pour te faire pleurer,
Mais bien pour à travers toi te libérer
Oui ça fait beaucoup je sais

Et c’est dur car tu ne sais pas d’où ça vient
Non tu n’as malheureusement pas trop la main
Sinon t’ouvrir à ce flot innommable
Où les mots n’arriveraient pas à le rendre palpable

Ouvre-toi à ta souffrance, laisse-la te traverser
Réjouis-toi des problèmes que tu es en train de rencontrer
Sur eux tu as la chance de projeter et pouvoir les solutionner
Tout a un sens pour celui prêt à écouter

Si en ce moment tu te sens au bord de la démence
Imagines-toi ce que ça devait être plus tôt du genre l’enfance
On ne peut mettre des souvenirs ou mots sur tous les ressentis
Mais on peut définitivement dire à chacun « oui, traverse-moi ressenti. » »

Traversée de l’ancien, 23/03/22

                                                       

Souffrance puissante

En fait se sentir mal est inévitable
Si je ne me sentais pas mal, comment serais-je motivé à réaliser mes besoins ?
Qu’est-ce qui rentrerais en confrontation avec mon envie de rester sous la table ?
Il faut bien une douleur intenable tel que la faim ou un autre besoin

C’est souffrir qui dans les moments difficiles nous contraint à agir
On est bien obligé de regarder la plaie pour qu’elle arrête de nous lancer
On est bien obligé de retirer épines et impuretés
On n’a pas le droit d’ignorer ou refouler nos désirs.

Se sentir mal est inévitable
Mais la durée est en mon pouvoir
Combien de temps je souhaite rester dans ce mouroir
Et oui il y a aussi une force d’inertie qui voudrait rester la tête dans le sable

Qui voudrait rester en paix
Oublier la douleur, l’ignorer ou la nier
Qui souhaite être tranquille
Voir traite ces besoins de débiles

Ça allait bien avant
Pourquoi faut-il te manifester maintenant ?
T’attendras on n’a pas le temps
Manger, acheter, désirer, tu fais chier on perd du temps !

Et il serait bon pourquoi d’autre ce temps sale connard ?!
Tu rejoues constamment le même son comme un canard.
Vas-y dit-moi, quelles seraient les activités préconisées ?
Rien ! Ah si peut-être économiser

Mais économiser du temps pour économiser
C’est pas loin de fou à lié
C’est sûr ce système est complètement déréglé
Mais j’ai du mal à supporter l’écoute de ma souffrance, tu pourrais m’aider ?

En fait remercie-moi
Si tu n’avais pas faim, tu pourrais mourir l’air de rien
Ah ouais la douleur est en fait d’une certaine manière sacrée
En fait je te crache dessus alors que je devrais te remercier

Si tu n’étais pas là il y a beaucoup trop de trucs importants que j’oublierai
Si je n’avais parfois pas si faim
Est-ce que je connaitrai le plaisir de s’offrir des festins ?

En fait tu es à honorer
Un peu comme un dieu honoré mais respecté
Qu’on ne peut se permettre d’inviter
Mais qui une fois manifesté
Faire le maximum pour le combler
Et il n’aime pas trop être ignoré
S’il est là c’est qu’il y a de l’important à réaliser

Lui tourner le dos ne fera que le rendre encore plus gros
Il est invitation à réaliser
Après c’est à toi de voir tempérance et de bien doser
Car les dieux peuvent également être connus pour leur excès
Sans limites ils pourraient enfreindre par démesure les rites

Un dieu puissant et sage mais dont la mesure n’est pas sa qualité

Souffrance puissante, 23/03/22

                                                       

Souffrir, pour quoi ?

Oh mais cette personne souffre c’est horrible
J’ai de l’empathie pour elle
Mais en même temps sous-entend que je n’en suis pas la cible
Que la souffrance je n’en ai qu’une étincelle

Et d’un coup je me sens lourd à l’intérieur
Ah oui moi aussi je pleure
Ah oui moi aussi j’ai de grandes douleurs
Et des fois ne pas y survivre j’en ai peur

Est-ce qu’en étant à fond pour l’autre investi
Je ne dis pas aussi : « ce n’est pas moi, c’est lui » ?
Ah oui un peu, je me néglige un peu
Et vais plaindre l’autre de vivre du désastreux

Mais chacun a des différents niveaux de tolérance
Et est-ce que peut véritablement être désastreuse une existence ?
Un sourire, une joie, un rire, une seul ne remplit-il pas un bout de cœur ?
Cela ne vaut-il pas la peine de supporter maintes douleurs ?

C’est à chacun de voir
Tout le monde a des moments plus ou moins noirs
Tout le monde a une force plus ou moins différemment manifestée
Tout le monde arrive à plus ou moins bien les partager

Mais c’est à ça auquel il est bon de s’accrocher
Moi aussi je peux donner de la joie et du plaisir à moi et à l’humanité
Et par l’unicité de ma personne
Personne ne pourra jamais donner de l’exacte manière ce que je donne

Bon y’en a qui sont bien contents de faire goûter l’unicité de leur venin
Mais ce n’est pas le goût que je souhaite avoir sur ma main
J’aspire à bien plus doux et sacré
Et je sais qu’il y aura maints efforts à faire pour le protéger de l’adversité

Mais le protéger, c’est aussi une invitation à le réaffirmer
A en prendre précieusement soin
Qui dit sinon qu’on ne se mettrait pas à le négliger ?
Peut-être que la bonté est aussi stimulée par le malin.

Ça épuise ce chemin parsemé de souffrances,
Mais on a l’avantage d’y rencontrer des cairns de jouissance
Même s’ils ne durent pas trop longtemps
La qualité exquise de cette nourriture vaut bien de longs et douloureux moments.

Souffrir, pour quoi ? 25/03/22

 

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