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Aider à vivre

Aider à vivre

Etre touché, comprendre la souffrance

Imaginer ce que devait être ces images d’outrance

Et perdre peu à peu adhérence

On est transporté dans l’horreur on y repense

 

Je devais être là pour l’aider à en sortir

Mais voilà qu’il va mieux et est parti

Et maintenant c’est moi qui peine à revenir à ma vie

Ça bloque, mes ressentis ne veulent pas partir

 

Pourquoi cette fois ça me fait ça?

D’accord ça me rappelle certaines de mes souffrances

Ou encore des choses où j’aurai été fragile pour ça

Mais là ça reste, j’ai un goût rance

 

Peut-être parce que c’était particulièrement affreux

Peut-être parce que tu as enchaîné différents registres de l’étouffant désastreux

Ça fait un peu beaucoup à te faire traverser

Normal que ça t’épuises à tomber

 

Rappelle-toi que c’était dans une démarche d’aimer

Ok là tu étais exténué voire déprimé

La capacité d’accueil augmente par l’expérience et l’agir

Mieux vaut de temps en temps souffrir que ne rien ressentir

 

Agrandir son cœur se fait avec quelques douleurs

Avoir un cœur toujours plus grand

N’est-ce pas le désir de tout enfant ?

Il y a des passages d’instabilités qui agrandissent notre douceur

 

Il y a des rencontres qui ne laissent pas indifférents

Tout instant est différent

C’est l’apathie

La réelle perte de vie

 

Aider à vivre, 30/01/22

 

Aider à vivre II

 

L’apathie de vie est particulière

Il y a la totale

On l’on ne différencie plus le beau de l’infernal

Il y a l’apathie du cœur de vie

 

Où l’on reste motivé et émotionnel

Mais juste pour des règles et lois qui s’entassent à la pelle

On s’indigne de ce qui ne se fait pas

Mais à l’intérieur c’est le calme plat

 

On mange car il est midi et non parce qu’on a faim

On est en colère pour défendre la morale et non nos besoins

On est motivé par ce qui doit être fait et non ce qu’on désire

On réalise en automatique et non par notre substance d’agir

 

On vit certes mais manque le vivant

La vie physique reste essentielle

Mais elle perd du goût s’il n’y a rien dedans

Partons donc en recherche et prenons soin de nos racines et s’ouvriront nos ailes

 

Aider à vivre II, 31/01/22

Fierté de principes

Je ne lâcherai pas mon principe

J’ai dit que je ne le ferai

Qu’à ça jamais je ne m’abaisserai

Mais là ça commence à coincer

Les principes qui auparavant m’élevaient

Ne font que m’emmurer

Je suis bloqué entre le besoin d’air

Et celui de ne pas renoncer à mes grands airs

Dans les deux cas y’a un truc que je perds

Non je ne lâcherai pas, que continue la guerre !

Oui je suis fier ce n’est pas moi qui lâche

Ici répondre à mon besoin serai lâche

Alors je tiens, je tiens

Les murs continuent à se resserrer

Ta tour ne fait que t’étouffer

Mais lâcheras-tu pourtant ces murs que tu as peint ?

Ils ont beau t’apparaitre beaux et puissants

Ils ne sont pas vivants pour autant

Vas-tu lâcher ces images pittoresques ?

Mais t’y tiens plus qu’à ta vie à ces fresques ?

Evolue ! Ou devient passé révolu !

Mais oui normal que t’aies l’impression de mourir

Ces murs ont remplacé ta ligne de mire

Et oui il y a risque que les gravats finissent par t’ensevelir

Mais si tu ne sors pas le bout de ton nez

De toute façon tu vas suffoquer

Autant donc prendre des risques modérés

Oui on peut s’écorcher le nez

Oh oui ça va te demander des efforts

Les pierres faudra les pousser de tous nos pores

Etapes nécessaires pour retrouver de l’espace

Pour retrouver notre véritable place.

Fierté de principes, 31/01/22

Une réponse à “Aider à vivre”

  1. Avatar de Dominique
    Dominique

    Excellent et très juste! Merci Loïc !

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